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4ErrancesAfricaines

28 février 2009

Blog N° 15 Fin de nos Errances africaines ......

Marrakech, suite et fin (20 février 2009) : grâce au Cyber Parc, avenue Mohamed V, près de la Koutoubia, nous avons pu « rattraper » le retard pris dans l’envoi du blog. Ouf !!  Lieu que nous conseillons à nos amis bourlingueurs. Pas onéreux, fiable et même des bornes WiFi gratuites.

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Derniers clins d’œil Marrakchis 

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Direction Fès : faisons halte près des Cascades d’Ouzoud, chute d’eau d’une hauteur de 100 mètres. Avons la chance d’avoir un débit proche de celui du Printemps. Que d’eau, que d’eau et aussi quelques « magots » qui ici peuplent la forêt de cèdres environnante.

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D’Ouzoud à Khénifra : oliveraies, orangeraies et plaine céréalière. Lac de barrage de Bin el-Ouidane (pas de photo car classé secret/défense !! réserve d’eau potable, usine hydroélectrique, conduite forcée pour irrigation). Détour par Kasba Tadla avec son pont à 10 arches et sa kasbah qui sert de perchoir et de nid à de nombreuses cigognes.

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Après une nuit passée sur le parking de la Gendarmerie Royale (ici le touriste est Roi !), quittons Khénifra pour rejoindre Fès. Route à travers chênes verts, cèdres, amandiers, nombreuses cigognes. Neige autour d’Ifrane (1650 mètres) station de ski et résidence d’été du Roi.

Photos du jour : ciel bleu, champ de neige et verte prairie.

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Fès : errons (sans guide !) dans la ville, du Palais Royal en passant par le mellah (ancien quartier juif). Nous nous « perdons » pour arriver aux tanneries. Vue superbe depuis une terrasse, où le commerçant (Ali Baba le berbère) nous invite même à partager son tajine. Après avoir visité une école dans la médina, finissons devant un jus d’orange pressée, en plein soleil, devant la Grande Mosquée.

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Meknès : longtemps éclipsée par Fès, la ville est dorénavant classée par l’UNESCO et est la 5ème ville du Maroc, de par sa population.

Visitons : Mausolée de Moulay Ismaïl (Sultan fondateur de la ville), prison Habs Qara, place El-Hedime, remparts et Cité Impériale. Réalisations architecturales les plus abouties et des plus luxueuses, richesse des stucs, des boiseries et des zelliges (céramiques décoratives aux formes géométriques).

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Le haras royal et la jumenterie sont plus décevants : mal entretenus et peu à voir.

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Autour de Meknès :

- un marché

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- une pause restau à la marocaine

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- Moulay Idriss, ville accrochée à la falaise et son minaret cylindrique, forme inusitée au Maghreb.

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- Volubilis : site romain valant le détour.

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Remontons (toujours et encore !) : Chefchaouen, ville d’influence andalouse. Ruelles pendues chaulées de blanc et de bleu indigo. Superbe ville où il fait bon se perdre. Habitants affables et prêts à la discussion (souvent en espagnol, plus qu’en français).

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Ce jour, 28 février 2009, sommes à Tanger. Prendrons demain matin le ferry afin de quitter (pour le moment !!) le continent africain. Que de souvenirs qui se bousculent déjà dans nos têtes. A bientôt certainement par Internet. Amitiés à Toutes & Tous.

Josiane & Jean-Claude

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20 février 2009

Blog N° 14 ...toujours profiteurs du Maroc ( suite )

Vallée du Drâa de Zagora à Agdz : 80 Kms de palmeraie, de villages aux maisons en pisé, de kasbahs, de Ksour. Vitesse moyenne 40 Km/h pour admirer le paysage et faire des photos….

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Agdz : retrouvons nos deux amies marocaines ; sommes invités chez la maman de Fatiha, autour d’un tajine poulet. C’est toujours la véritable & authentique hospitalité marocaine. Un grand MERCI à Raïma.

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Visite de la Kasbah Ali Asslim, habitation du Caïd. Encore sous possession familiale à ce jour, d’où l’excellente conservation architecturale. Merci à Gaëlle de nous avoir si bien raconté cette histoire vieille de 450 ans. De plus vous pouvez dormir au camping attenant « La Palmeraie ».

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Ouarzazate : flânerie dans la ville, petit super Market « pour du pinard marocain », Kasbah de Taourirt, musée du cinéma ….et aux alentours Oasis de Fint.

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Route de Ouarzazate à Marrakech par le col Tizi-n-Tichka 2260 mètres d’altitude. Flirtons avec la neige.

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De ci de là, vendeurs de poteries, de minéraux, de fossiles et de pierres aux couleurs un peu trop vives pour être naturelles. Décor minéral puis paysage de terre rouge.

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Marrakech : retrouvons Géraldine, Mila, Gérard avec qui nous avions sympathisé plus au Sud. Deux super soirées au camping « Le Relais ».

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Passage par la Place Jemaa el-Fna et visite en priorité des Souks toujours aussi colorés, animés, où tout est « plaisir pour les yeux ».

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Toujours aussi « drogués » des souks, récidivons le lendemain.

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20 février 2009

Blog N° 13 ...profitons du Maroc (1ère partie) !!!

De Boujdour à Tarfaya route désertique et monotone. Les « sabkhats »(lacs salés) asséchés à l’aller sont remplis au retour, des pluies importantes s’étant abattues sur le Maroc les semaines passées.

Seules fantaisies rencontrées, des marais salants, quelques dromadaires… et un camping-car en panne sur le bord de la route. Pardon à Géraldine, Gérard et Mila pour le mot « fantaisie ». Problème électronique tout bête mais qui n’a été résolu que le lendemain matin… Cet incident a été l’occasion d’une rencontre fort sympathique et le partage d’une soirée passée « chez eux » autour d’une omelette et d’un bon vin marocain, le Guerrouane.

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Le lendemain, profitons d’être à Tarfaya, anciennement Cap Juby, haut lieu servant d’escale à l’Aéropostale. Saint-Exupéry y séjourna 18 mois, un musée lui rend hommage. A visiter !

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Escale à Tan-Tan Plage au Camping des 2 Chameaux (comme à l’aller) pour 2 nuits Avons plaisir à retrouver les proprios, une douche bien chaude, une machine à laver et notre courrier (avions fait suivre notre carte verte d’assurance).

Mer déchaînée.

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Contrepétrie : La Vénus de Milo, le vélo de Minus ….. Ci-après : Le vélo de l’Imam ….et sans plaisanterie ou contrepétrie …

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Route De Tan-Tan à Guelmin, sous la pluie et le vent (qui a dit que le désert n’est jamais inondé ?). Certes il faut de l’eau, mais en cette période, elle n’arrive pas au bon moment et surtout en trop grande quantité (nombreuses inondations, maisons vétustes écroulées, une dizaine de morts hélas).

Paysage de désolation, même si le désert reverdit.

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7 février 2009 : le mauvais temps désole tout le monde (pluie & froid). Du côté des « touristes », c’est le sauve-qui-peut. Chacun part à la recherche du soleil et de la chaleur. Mais où donc les trouver ? Nul ne le sait. La plupart vont vers le Sud sur la côte. Mais pas d’amélioration.

Ville de TIZNIT : le camping est archi-complet. Les camping-cars de ce fait envahissent la ville pour passer la nuit (& plus en attendant la clémence du ciel)! De même sur Agadir !

Fuyons cette cohue par la petite route de montagne en direction de Tafraoute. Pluie incessante, oueds qui débordent, éboulements de terrain, torrents de boue et brouillard. On s’arrête par prudence, bien avant la nuit après le col de Kerdous (1100 mètres) dans une station service où nous sommes à peu près protégés. Espérons entrapercevoir demain un coin de ciel bleu et le paysage de montagne que l’on nous a dit magnifique.

 

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En attendant, pauvre Maroc sinistré. Au dire de la population locale, ils n’ont pas vu ça depuis 1986.

Le lendemain, certes 10° au réveil, avec beaucoup d’humidité mais le soleil est au rendez-vous et assainit tout rapidement.

Sur la route, les villages pansent leurs plaies.

La route de Tafraoute nous enchante entre ses villages aux maisons rouges, ses cultures en terrasse, ses sommets enneigés. Nous sommes dans l’Anti-Atlas.

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De Tafraoute, contituons jusqu’à Tata, toujours par une route de montagne qui grimpe jusqu’à 1800 mètres. Cette fois, montagne plus désertique. Immensité où la roche ondule au gré des plissements.

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Tata, ville animée où l’on dîne en terrasse : soupe marocaine, brochettes et Coca Halal (traduire vin rouge planqué dans un sac et une bouteille vide de Coca sur la table …. Même effet d’optique sans les bulles !!! et avec un peu d’hypocrisie ….

Route de Tata à Foum Zguid : paysage grandiose entre oasis et montagne. Comme en beaucoup d’endroits, nous trouvons même dans ces lieux désertiques, la devise marocaine, que les habitants confectionnent en pierres (ce sont de véritables murs !) : Dieu, Patrie, Roi. Bien sûr, il vous faut le lire de droite à gauche …..

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De Foum Zguid à Zagora, suivant notre carte routière (achetée cette année au Maroc !) nous prenons la nationale, en fait seule route directe…mais pour tout dire c’est une piste assez cassante mais oh ! combien merveilleuse. Nous sommes récompensés par la lumière de fin d’après-midi, qui teinte les montagnes d’un dégradé de roses.

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Notre vitesse restreinte ne nous permettant pas d’arriver à Zagora avant la nuit (encore une cinquantaine de kilomètres) nous optons pour un bivouac près d’une palmeraie, non loin d’un village. On s’en aperçoit bien vite quand les « visiteurs » arrivent. De nombreuses palmeraies sont heureusement cultivables (à grand renfort d’irrigation !). Grand contraste entre le vert intense, ici, pousses de blé et le sable environnant.

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Cadre exquis, coucher de soleil flamboyant. Guetterons son lever demain matin si le réveil sonne ….

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Paysages de la piste, avant Zagora. Doit-on revenir vers la civilisation ?

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Zagora : ville étape pour deux nuits (camping dans la palmeraie). Profitons de cette pause pour effectuer la vidange du véhicule chez « l’incontournable garagiste » Ali Nassir, bien connu des Raideurs du désert. Mais si vous avez autre chose à réparer, il vous dépannera aussi. Même les ânes attendent leur tour.

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Un peu de tourisme dans ce départ mythique pour Tombouctou.

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Palmeraie, accostage des vendeurs dans la ville et rencontre autour d’une table avec deux marocaines, Khira & Fatiha. Chacun se livrant aux opinions des autres, nous vagabondons sur la religion (le fameux foulard entre autre), le mariage mixte, la prononciation des mots en arabe, le rituel du thé (le whisky marocain)... L’une d’elles habitant à Agdz, nous nous promettons de nous revoir lors de la remontée.

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Messages persos :

☺ - Mam’Zanine, courage, tu reviendras au Burkina et « même que les Caïmans ils te reconnaîtront …. »

- La « Moulinette » donne le bonjour à Denise & Jean-Pierre. Et Merci de continuer à nous faire suivre la météo …

- La « Duchesse », attention à ne pas trop anoblir ton entourage. On a toujours besoin d’un plus petit que soi …..même pour réparer un portail !!!

- La famille Catherine, Rémi et surtout Seb « de Bancel » plein de Gros bizous et bonne « teuf » pour les 18 ans du guitariste.

- Pour Lucie & Rémi ( eux seuls comprendront !! ) : pouvons dorénavant nous « doucher », venons d’acheter un presse agrumes. Il était temps ….

- Géraldine & Gérard : avons récupéré votre corde à linge ….. Merci de nous envoyer les épingles !!!!!

- LM 4 x 4 : Sylvain & Cécile, vous avez toutes les amitiés d’Ali.

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- MERCI à Sabrina, Alain et Bouba pour la soirée photos autour d’un thé. @ ++++ rapidement.

2 février 2009

Blog N° 12 de Dakar au Sahara " ça sent la remontée !!"

2 jours à Dakar : 20 & 21 janvier 2009.

Ville en pleine expansion avec ses échangeurs routiers, l’avancement d’une autoroute « payante » en direction de Rufisque, ses nombreux quartiers neufs. Il y a aussi et hélas encore des immeubles qui s’écroulent après incendie et utilisation de matériaux défectueux (ça s’est produit il y a 3 jours : 2 pompiers de surcroît ensevelis).

Sommes accueillis par Jacky & Maïté, amis d’amis français. C’est avec une grande chaleur qu’ils nous ont reçus. Un grand MERCI pour leur sympathie, les moments partagés, ainsi que pour les multiples services rendus. Ce sont de vrais Africains blancs….

Sillonnons Dakar en taxi (pas chers ici puisque nous pouvons marchander, et pour cause, il n’y a pas de compteur…course entre 1500 et 2000 FCFA pour parfois une durée d’une heure tellement les embouteillages sont permanents).

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Mais seule la marche à pied permet l’immersion dans cette « faune » grouillante de vendeurs des rues en tous genres. De plus en plus hélas de trottoirs recouverts de marchandises made in China. Afrique où vas-tu ?

Nous n’étions pas revenus depuis 1992, l’atmosphère a bien changé sauf les vendeurs-rabatteurs qui sont toujours là. Lassants parfois. De « madame gentille » au début de la journée, Titounette devient « madame Non-Non » en fin d’après-midi.

Cette année particulièrement, les Sénégalais se plaignent du froid et du vent (encore un coup de l’Europe ! puisque venant du Nord). De quoi nous préparer à une remontée climatique progressive : 19° le matin, 26° en journée, c’est dur !!!!

Un peu d’Histoire en illustrations pour ceux qui voudraient « aller plus loin ». Le monument devant la gare de Dakar, avec une fresque-message  de Léopold SENGHOR et de l’actuel président de la république.

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Ainsi qu’une vue de l’incontournable Ile de Gorée (voir rubrique esclavage sur vos dicos…)

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Jeudi 22 Janvier 2009, décidons de rejoindre Saint-Louis par la route côtière, la marée ne nous permettant pas de prendre la plage « comme le Dakar » auparavant. Délice des yeux à l’arrivée au Lac Rose (vraiment rose aujourd’hui).

Travail incessant des « ramasseurs de sel ». Ils cassent la croûte se trouvant au fond du lac (peu profond). Séchage, adduction d’iode (anti-goitre, pour les pays à carences nutritives), expédition.

A l’état brut du ramassage, ce sel proprement dit, sert au salage hivernal des routes d’Europe.

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Plus haut, village de pêcheurs de Kayar. Météo défavorable, trop de vent et mer déchaînée font que les pirogues ne sont pas sorties depuis une semaine.

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Route jusqu’à Saint-Louis sous un vent de sable.

Ville historique de Saint-Louis, première capitale de l’Afrique Occidentale Française. Riche en vestiges datant de l’époque coloniale. A partir de 1800, première place forte européenne, commerce de l’or et de la gomme arabique pour les Amériques et l’Europe …

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Sommes « obligés » de rester dans l’Histoire avec l’hôtel de la Poste (Mermoz y séjourna), le restaurant le Coup de Torchon (le film !), le pont Faidherbe inauguré en le 19 octobre 1897 (constat de dégradation …en décembre 2007 … prières avant de passer dessus…).

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Flânons sur l’île et longeons la Langue de Barbarie : cimetière et village des pêcheurs, arrivée des pirogues, déchargement et vente du poisson. Participons même au « débottage » d’un pêcheur !!

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C’est de cette langue de terre que s’envola Mermoz le 12 mai 1930, pour la première traversée de l’Atlantique, avec 130 Kg de lettres et colis pour le Brésil. A ceux qui se disent « aventuriers » restons humbles face à ces pionniers.

Prenons un campement pour deux nuits entre le fleuve Sénégal & l’Océan. Ici rencontre de voyageurs, toutes générations et origines confondues, passons la soirée ensemble autour d’un verre ( sss) très sympa.

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Au matin continuons vers la frontière Mauritanienne que nous passons au barrage de Diama (conseillé par tous plutôt que de passer par le bac de Rosso).

CONSEIL aux globe-trotters : (devant les « pressions » faites pour nous obliger à payer lors des passages frontaliers, police et douanes) Résister, refuser tout paiement, ne pas être pressés, NE PAS FAIRE LE JEU DE LA CORRUPTION. Bien sûr pour cela être parfaitement en règle …

Une fois de plus nous n’avons rien payé et étions même disposés à « camper » sur place bien que les douaniers nous prédisaient les moustiques … très méchants ici. (nous n’en verrons aucun).

Côté mauritanien, prenons la piste qui traverse le Parc National du Diawling : grande réserve ornithologique, nombreux phacochères … plaisir des yeux.

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A l’attention des « descendeurs » nouvel embranchement en direct sur Diama (venant de Tiguent), dite piste Razel, ne pas se soucier de l’avertissement « privée » N 16° 48’ 08 7  WO  16 ° 05’ 31 1

Arrêt pour le soir à Tiguent, car nous avons des « bonjours » français à donner, ville jumelée avec Nandy, proche de chez nous (bien que nous ne sachions plus trop d’où nous venons !!!!).

Soirée typique mauritanienne, chez Chérif, l’ancien maire, amis, femmes, rituel des TROIS thés, plats communs où chacun « pioche » (toujours la main droite SVP), habillage de la Gazelle Titoune avec le voile et les bijoux ….

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Pour la nuit, dormons dans l’enceinte de la société française SADE en mission de trois ans pour l’adduction d’eau. Très bon accueil. Visite le lendemain du « dispensaire » de la ville accompagnés du Major(infirmier responsable) et de 2 « accoucheuses ».Environ 35 accouchements par mois. Locaux vétustes, dépouillés, ensablés. L’ambulance a disparu …Là aussi sommes reçus chez le Major, selon la tradition.

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Rien n’a changé dans la capitale Nouakchott. Retrouvons Richard et Fama avec qui nous avions sympathisé lors de la descente. Belote & re-belote, dînons ensemble et nuit sur la plage.

Autre nuit sympa au PK 13 en remontant sur la route de Nouadhibou, campement-restaurant « Les Sultanes », tenu par Nicole & Nicolas, des Lyonnais (depuis 3 ans). N 18° 13’’ 180  WO 16° 02’’ 146   arrivée par la route ou par la plage. Endroit on ne peut plus calme, le désert d’un côté, la mer de l’autre. Nous n’y sommes que tous les deux plus un dromadaire à côté du camping- car, au réveil. Halte à recommander.

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Route vers le Nord : étape de 220 Kms à travers les immensité de sable, les dunes, les dromadaires, les tentes de nomades.

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Arrêt du soir à la seule station service entre Nouakchott & Nouadhibou. Station TOTAL  N 20° 03’’ 114’   WO 15° 55’’ 263’. Pause nuit intéressante car bien aménagée : épicerie, café-resto (la Gare du Nord), robinet d’eau (lessive et plein d’eau). Même une mosquée.

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Etant dans « les parages » avions décidé de pousser jusqu’au bout de la lagune de Nouadhibou, pour nous rendre compte à quoi ressemble cette ville tant traversée lorsque la piste goudron n’existait pas. Notre sentiment : rien à voir, excepté « peut-être la réserve du Cap Blanc ». Mais piste en mauvais état de 9 Kms et bien sûr payant !! Rebroussons chemin …. Sommes toutefois récompensés de ce détour car nous avons la chance de voir en plein jour le fameux train de la mine de fer de Zouérat. Serpent du Désert impressionnant par sa longueur. Nous vous en avions parlé lors de la descente. Avons compté 164 wagons (24 heures pour faire les 650 Kms du trajet).

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Retour au Maroc, Sahara Occidental : nous nous arrêtons dans le resto où nous avions soigné un serveur à l’aller, il y a 3 mois environ (entaille à la main). Il est parfaitement guéri, juste une petite cicatrice ! On en profite pour manger un tajine mouton et comme il est 16 heures on décide de passer la nuit ici, le désert miné ne permettant pas de bivouac sauvage.

Faisons également du gas-oil, c’était prévu, car carburant encore détaxé (0,45 € le litre).

Et toujours des images insolites

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Désert Sarhaoui : la fraîcheur arrive, prenons conscience de la remontée quand nous "essuyons" un petit grain de pluie (le premier depuis plus de Trois mois !) au Sud de Boujdour. Heureusement de courte durée.

Messages personnels :

 Bon anniversaire à Isabelle « la Savoyarde ». (Claude pense au 6 février !!)

A ceux qui nous trouvent « amincis » sur les photos, rassurez-vous, la santé est bonne, mais ici point de fromage accompagné d’un petit vin (islam oblige …).

Pour ceux de Saint-Pourçain pensons d’autant plus à vous, car les randos sont sans bouteille à l’arrivée.

A Joël T…sommes dans le Sahara Occidental (dans le vent) et essaierons de te joindre pour te voir si possible. Es-tu dans les parages ? Bises à Line.

Aux Québécois, aurions eu un immense plaisir à vous revoir à la remontée. Partie remise …lors de votre prochain passage en France.

A nos deux jeunes Corréziens, avons réceptionné votre Courriel. Sommes à votre disposition si nécessaire. Bises à vous deux et Courage au « Master ». Lucie tu n’as pas encore arrêté complètement de fumer !!

Sylvain et Patrick (LM 4x4) avez-vous des nouvelles de Jacky et Mayté ? Remerciez-les encore de notre part. Peut-être passerons-nous par Zagora (suivant la météo !!!).

Antarès : nous nous souvenons encore que nous habitons sous le même toit ! En tout cas n’avons pas encore reçu le morceau de galette de Jeannine …

Jean-Christophe & Laure M … du Congo. Laissez nous le temps de revenir à la maison et nous aviserons ensuite. N’avons pas trouvé de cargo faisant la liaison sur Pointe- Noire (aussi bien de Dakar que de Lomé. Peut-être d’Abidjan ? En tout cas pas de possibilité d’accompagner le Loge Mobile).

Les 4 « chamos » nous arrivons …

Merci à Mathieu qui nous a enregistré de si belles chansons sur notre clef USB, car ici pas toujours possible de capter une radio.

19 janvier 2009

Blog N° 11 Bamako .....Dakar

Mardi 13 janvier 2009, sommes plein de force !! et optons pour la « petite » route de Bamako à Kayes. Pas trop mal jusqu’à Kita, mais ensuite de la piste encore de la piste. Déjà, ne pas louper la bifurcation vers le barrage de Manantali. Et à nous environ 250 Kms de piste très difficile que nous ferons en 3 jours ! A déconseiller fortement à ceux qui ne circulent pas à bord d’un 4x4. Bien que nous croisons deux formidables « corréziens » Lucie & Rémi (qui se reconnaîtront), circulant à bord d’un « ancêtre » Renault Master, à qui nous tirons notre chapeau. Bravo les jeunes !!

Passons de ce fait deux douces nuits en brousse, avec intégration à la population des villages. Bien sûr tout le monde arrive à nos campements (pourtant nous nous croyions à l’écart du village). De même le lendemain, le spectacle continue devant le rasage du « petit blanc » en slip dehors. Ah ces blancs qu’ils sont drôles et différents.

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Différente aussi la culture, car une femme en manque de lait maternel, propose à Josiane d’allaiter son bébé !!!

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Et la piste continue. On a vite compris l’épopée : bien sûr pas d’indication, départs de pistes multiples, fleuves à traverser (deux alternatives : prendre les rails du pont du train, ou le bac). Optons pour le bac, encore faut-il le trouver, on demande en traversant les villages : « devant, devant » mais comment faire confiance à ceux qui confondent sans cesse la gauche & la droite. Heureusement et enfin avons de visu un cours d’eau en repère et OUF une mise à l’eau (N 13° 48’ 568   W 010° 49’ 468) mais pas de bac.

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Il faut tout simplement klaxonner plusieurs fois pour qu’il arrive…..Prenons, il se doit « la pirogue pour voiture ».

Traversons ainsi au confluent du Bafing et du Bakoye – ces deux rivières formant ainsi le fleuve Sénégal.

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Ouf ! contents de retrouver le goudron et passons la frontière Mali / Sénégal (Kayes / Kidira ) en seulement 2 heures et sans déboire, excepté que le carnet de passage en douane n’est plus reconnu par l’administration des douanes sénégalaises. Tout simplement depuis le désistement du Touring Club de France, qui se portait caution en cas de vente de véhicule (au vu du « trafic » de voitures qui se passe ouvertement à la frontière, nous comprenons que le Touring a dû en avoir assez de payer des cautions « bidons » qui allaient certainement dans les poches des douanes et autres trafiquants.

Toujours est-il que dorénavant il faut payer 2 500 FCFA pour un passavant de 10 jours, reconductible gratuitement 15 jours et encore 15 jours. A la suite de quoi il faut quitter le Sénégal si vous circulez avec votre propre véhicule. Pour les « grands » amoureux du Pays il y a un ultime recours de 6 mois supplémentaires avec un courrier à l’administration des douanes de Dakar.

Revenons à notre goudron tant désiré … mais bien qu’en réfection complète, cette nationale Tambacounda – Dakar est un véritable calvaire.

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Heureusement nous avions passé une excellente nuit à camper sur le parking de l’hôtel Asta Kebe (à la sortie de Tamba sur la route de Simenti-Niokolo Koba). Très bon accueil et bonne table (avec du vin).

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Le lendemain n'avons fait que 163 Kms car continuellement devons prendre le bas-côté de la "nationale" (c'est encore plus roulant!). Sommes récompensés le soir dans un campement de chasseurs où nous goûtons au ragoût de phacochère. Ne dormons pas sur place et préférons de nouveau la nature. Regardons une fois de plus le ciel étoilé et la lune ici, sous ces latitudes à l'horizontale. Magnifique.

Rejoignons l'océan que nous longeons en remontant vers Dakar.

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Bonne adresse à 23 Kms avant Dakar : L'Oustal de l'Agenais (Wifi de surcroît).

Le Titi en plein effort de rédactionnel du Blog ......

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A bientôt !!!!!!

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8 janvier 2009

Message N° 10 Burkina Faso ...suite

Visite d’une coopérative féminine de fabrication de beurre de karité, à 25 Kms à l’Ouest de Ouagadoudou, ville de Tanghin Dassouri. L’association se nomme Ragussi ( du nom du papa de la présidente Henriette, celui qui ne dort jamais !! ). Production de beurre conventionnel ( traditionnel et produit par les femmes en brousse ) ou beurre bio et entièrement produit collectivement en lieu et place de l’association.

Avons le chance d’arriver un jour de grande activité, un « européen » ayant commandé une grosse quantité de beurre conventionnel ( donc moins cher ). Près de 60 femmes des villages voisins se sont donné « le mot » et viennent vendre leur production ( paiement immédiat ).

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Parallèlement à cette réception en directe, nous suivons le « process » de fabrication du beurre bio : lavage, séchage des amandes, tri, concassage, torréfaction, barattage, cuisson pour décantation, stockage.

MERCI Henriette pour toutes tes explications dignes d’un chef d’entreprise, et pour tes éclairages et l’objectivité de ton discours sur les ethnies d’Afrique.

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Exotisme toujours, nous allons jusqu’à la Mare aux Caïmans de Bazoulé.

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Reptiles pas très effrayants de prime abord, les enfants se baignant même dans la mare !! mais mieux vaut être prudents car à l’approche d’un poulet, celui-ci ne fait pas long feu …

Camping sauvage près de la mare, après avoir dîné à « l’auberge » voisine. Comme bien souvent, éclairage à la bougie car l’électricité n’arrive pas dans les villages.

Prenons la direction du sud – ouest du Burkina (route du coton). Il a neigé sur le Burkina !!! La récolte est faite et des monticules de fleurs de coton sont rassemblés près des villages. Nous nous en approchons afin de comprendre le cheminement de cette production indispensable au Pays.

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Sitôt les villageois arrivent, nous en comptons près d’une soixantaine en quelques minutes ! Peu parlent le français mais le chef du village parvient à nous donner de petites explications et nous précise qu’aujourd’hui un « contrôleur » doit venir vérifier la qualité de chacun des tas, avant enlèvement. Chance pour nous, celui-ci arrive en mobylette et nous explique son rôle, répond à nos diverses interrogations. Ci-après sa boîte test.

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Il nous conseille de visiter la seule filature du Burkina qui transforme ce présent coton. Suivrons donc ses conseils le lendemain car l’usine se trouve à Bobo-Dioulasso, à 80 Kms (mais sur notre route).

Accueil très amical du PDG de FILSAH (filature du Sahel). Homme avisé sur le devenir de l’Industrie africaine.

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Après ce tourisme industriel, traversons dans la région de Banfora, des hectares et des hectares de canne à sucre (et transformation en produits finis sur place).

Finissons la journée par une petite grimpette jusqu’à la cascade de Karfiguela. Passons la nuit en campement sur place, loin de tout.

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Le 10 janvier 2009, faisons route pour revenir au MALI par une piste de latérite (Mahon) sur près de 125 Kms. Du bonheur pour les yeux. De plus halte aux Pics de Sindou (érosion d’une falaise).

Dès le premier matin, images classiques et inchangées du pays : femmes des villages allant, dès 6H 00 du matin (eh oui, on se lève toujours aussi tôt ! ne pas oublier que la nuit tombe dès 18 H 00) au marché de la ville voisine, portant sur la tête des charges impressionnantes de bois, de fourrage, de céréales ….plus l’éternelle bassine ….. Véritable exode en bordure de route.

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Depuis que nous parlons de campement, ci-après un exemple que l’on qualifie de luxueux. Mais hier nous n’avons trouvé qu’une station service (et bien contents, car ce sont toujours des endroits gardés).

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Remarquez l'installation " traditionnelle " des cuisines ! mais n'empêche que c'est drôlement bon ...

Ce soir lundi 12 janvier, nous sommes de nouveau à Bamako et avons repris notre ancien campement au sein du parking du Sofitel et c'est grace à ça que nous avons la connexion WiFI. Nous ferons d'ailleurs un petit " coucou " par Skype à ceux qui sont connectés.

Nous ne sommes donc pas encore couchés ...... @+++++ et BISES

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5 janvier 2009

N° 9 Fin 2008 vive 2009

Fêtes de fin d'année au TOGO, à Dapaong. Ici nous sommes bien loin de " l'orgie " de nourriture et de consommation européennes.

De la pâte toujours de la pâte ( tô, de maïs, de manioc ou d'igname ). Pas de réveillon, pour eux c'est la messe de minuit comme à Noël. Et au mieux le soir du 1er janvier une animation musicale sans grande ambiance. La " nôtre " s'est arrêtée à 23 h 30 faute de boissons, bières et jus de fruits!! C'est dire le manque réel de tout.

Le TOGO est un pays bien pauvre, sans grande ressource hélas. Réseau routier délabré, population beaucoup moins communicative ( effet de cause à effet ? ).

Avons toutefois eu de grandes discussions, très enrichissantes, avec quelques " décideurs responsables " ( greffier, haut gradé de l'armée, médecin ..) sur le devenir de l'Afrique noire.

Sommes revenus au Burkina Faso avec un premier arrêt à Tenkodogo où nous ne manquons pas de donner un bonjour de France à Tekoura et sa famille de la part de Caroline & Yoann ( qui se reconnaîtront ).

Aujourd'hui 5 janvier, Ouagadougou ( OUI à Doux Goût !!! ) afin de prendre le visa pour le Mali; ça sent la remontée ...

Toujours une douce température de 23° la nuit à 33° le jour avec une Afrique de l'Ouest entièrement enveloppée dans une brune de poussière dûe à l'harmattan ( de décembre à janvier ).

Au bout de plusieurs mois d'Afrique, nous avons pris conscience depuis peu combien l'humain peut s'adapter à son environnement ( même si celui-ci doit être temporaire ) : nous trouvons naturel d'être entourés de Noirs ( c'est normal nous direz-vous!! ) et trouvons étonnant de rencontrer quelques Blancs.

De ce fait certes moins de découvertes puisque leur mode de vie nous est devenu plus familier. Nous occuperons donc la remontée à nous fixer sur le développement local, les projets ...

De plus comme nous " les " pratiquons quotidiennement, les relations sont d'autant plus faciles et nous ne sommes plus du tout " harcelés " sous quelques prétextes.

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A nous donc l'Afrique touristique. A bientôt .........

22 décembre 2008

Blog n° 8 Bénin & Togo

En premier, après avoir relu nos écrits (ce qui n’est pas toujours possible, les connexions étant bien souvent interrompues par manque d’électricité, par manque de réseau, par un problème interne au Cyber ….) (il y a trois jours après avoir « passé » 40 photos sur notre album, en 2 heures nous avons eu à tout recommencer !!!)

Après relecture donc, nous tenons à préciser que certes la gestion de l’eau pour NOUS voyageurs qui circulons et sommes véhiculé n’est pas un problème. Par contre c’est une dominante et une survie permanente pour les femmes dans les villages de brousse. Parfois jusqu’à 4 Kms avec une bassine ou bidon de 25 Kg sur la tête !! et ce plusieurs fois par jour, pour atteindre une pompe à pied ou un puit. Même les jeunes enfants (ayant la chance de pouvoir payer leurs études) se rendant à pied à l’école distante de plusieurs Km, se déplacent avec des récipients afin de les remplir lors du retour ….

BENIN (suite) : dans le Nord, trouvons facilement un « parking » chez les Sœurs, prenons le repas avec elles au réfectoire. Occasion de « réviser » nos prières avant repas, de discuter de tout avec ces femmes étant parfois en Afrique depuis 7 ans ou plus. Merci à elles pour leur dévouement.

Rencontrons en descendant vers le Sud un grand contraste avec la moitié Nord en ce qui concerne le climat, la végétation tropicale, le pourcentage d’humidité dans l’air (passons de 25% à 72%). Inutile de dire que transpirons à grosses gouttes sans le moindre effort… les nuits sont plus pénibles avec cette moiteur sous 28° au thermomètre.

Route du Sud animée et chargée de découvertes locales : séchage de piments, de manioc, de maïs… directement sur le bas-côté de la route ; vente de gari et de tapioca, ananas, papayes, sacs de charbon de bois…

Route également meurtrière : conduite anarchique, ornières, camions en surcharge (nombreux sont renversés dans le fossé ou en panne sur la route).

Arrivée sur COTONOU au milieu d’une circulation bruyante et désordonnée avec des motos taxis qui fusent de partout, des carrefours sans feux qu’il faut franchir avec audace…un peu stressant !!!

Sommes accueillis par Eddy (rencontré à la réserve Pendjari) qui nous prête son garage pour 2 nuits le week-end. Un grand merci à lui et à Anne pour leur hospitalité, leur accueil et leurs conseils touristiques.

Repartons le lundi matin de leur garage après avoir fait la révision du Toy. Prenons la « Route des Pêches » (piste très agréable entre océan et cocotiers). Assistons à la remontée sur le sable  des barques de pêcheurs attachées à des cordes tirées en cadence par des Ghanéens (esclaves des Béninois ???).Ici pas de photos… ils ne veulent pas !

Arrivons à OUIDAH, ville incontournable car en coopération avec Melun. Allons à la Mairie saluer Landry Hinnou chargé du Partenariat. Merci pour nous avoir permis de passer la nuit dans l’enceinte de la Mairie.

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Ville chargée d’histoire sur l’Esclavage. Suivons le « Chemin de l’Esclave ». Place Chacha, là où avait lieu la vente aux enchères des esclaves, on a la chance d’arriver en plein tournage de film « PIM PIM TCHE » de Jean Odoutan dans le cadre du Festival Quintessence présenté chaque année à la Médiathèque de Melun. On avait déjà rencontré Jean à Melun lors de la présentation de ses films. Il nous propose de faire figurer notre véhicule sur son film, lors du tournage d’une scène de « circulation ». On aura plaisir à se voir quand le film sortira fin 2009 (si bouclage budget, comme partout en Afrique).

16 décembre 2008, route vers la frontière Bénin / Togo : après la ville Grand Popo encore sur le Bénin, nous osons dire « Grand Caca » à cette frontière. Nombre impressionnant de camions en attente de ???, voiture dans tous les sens, file d’attente pour les piétons, tout circule ( même les petits billets … ). Passons en 1 heure 30 sans difficultés pour notre part, mais après avoir trouvé la solution au jeu de piste des bons interlocuteurs à «  déranger pour avoir nos coups de tampons aux pages que nous indiquons et sans « billets ni petit cadeau patron ».

Avons la chance de passer une nuit sur la plage d’un bon hôtel « Novela star » avant Lomé. Bain de mer, bonne nourriture et heureusement locale.

Remontons le TOGO par le Mont Agou pour essayer de trouver un peu de fraîcheur.

Sortie botanique guidée, par Victor, lors de notre passage chez les Sœurs Orantes de l’Assomption à Kpalimé (encore une fois heureusement qu’elles sont là pour les voyageurs !!). Cocotiers, cacaotiers, bananiers, ananas, manioc, igname, caféiers, plantes médicinales ….goûtons au vin de palme, aux noix de palme, fèves de cacao.

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Le lendemain « Route des Plateaux » Sud-Ouest du Togo : 100 Kms en très mauvais état mais au milieu d’une végétation tropicale.

Avons bien fait de passer par là, car nous tirons un camionnette victime d’une sortie de route sur un pont (plus de freins). Sommes les « blancs » « les nez blancs » bienvenus.

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Libres expressions recueillies de pays en pays, auprès de la population (mais bien souvent sous le sceau de la confidence …) : salaire minimum 41€  mensuel !! réduit bien souvent à 23€ pour 9 heures de présence/jour et ce 6j/7 jours. Travail des enfants : les jeunes apprentis doivent payer « leur formateur ». On a vu un jeune de 15 ans transporter des brouettes de gravier par 35°, épuisé mais n’ayant même pas à boire (nous lui offrons une bouteille en cachette du « patron »). Pour tout salaire il n’aura qu’un repas par jour.

Ici en Afrique, la liberté d’expression se perd (ou n’est jamais apparue ?) les confidences ne se font que dans un climat de confiance. Loin de la famille, car pour quelques « pièces », même le frère est prêt à dénoncer les mauvaises pensées !.

Le soir même (dimanche 21 décembre 2008) nous vérifions ce constat par une discussion « hautement » philosophique autour de plusieurs bières, avec clients, voisins, passants de l’hôtel de France de Kara. Bravant les moustiques (en récession en cet hivernage) et l’harmattan, nous palabrons dehors durant 3 heures à la nuit : polygamie (droit des femmes successives et leur nombre possible : faire mieux que le « papa » « le vieux » qui parfois a eu 6 ou 7 femmes), représentation de la fidélité (impensable de vivre en concubinage, il faut sans faute la signature pour être fidèle ou tout au moins faire semblant !), famille, nombre d’enfants, émancipation de la femme, excision, transmission du « patrimoine », funérailles, religions, travail (après déjà 15 ans de travail, ils sont déjà « cabossés » nous disent-ils en cœur, quand nous leur apprenons qu’il nous faut en Europe avoir travaillé 40 ans –en plus !- pour aspirer à la retraite)

Les jeunes heureusement, nous disent-ils, portent des valeurs novatrices (une femme, deux enfants ….) mais les traditions restent les plus fortes en pratique. Enorme décalage entre personnes rurales (rappel 70% de la population attend encore l’électricité) et citadines. Et discours différent entre hommes et femmes.

Messages à Tous : Joyeuses Fêtes de Noël et Bonne Année 2009.

* Un grand BONJOUR à nos amis italiens Lorenza & Marco qui doivent être encore dans un « car » ou un petit taxi pour leur périple anthropologique Togo/Bénin

* La Duchesse, nous t’avons retrouvée (Maquis : petit bar, restau) Ton maquis est-il bien fréquenté ? Nous en reparlerons …

Duchesse

* Des nouvelles de l’AG Antarès. Merci d’avoir bravé le frimas et de nous avoir représentés.

* Stéphane, préviens Marie-Christine que tu vas avoir du « boulot » au Togo, car le réseau routier est encore plus délabré qu’ailleurs …

10 décembre 2008

du NIGER au BENIN ....

Déjà, quelques réponses aux interrogations de certains.

 Passages des frontières : sans problèmes particuliers (mais nous étions partis parfaitement en règle) et toujours « folklorique » car c’est l’éternelle visite de la maison sur roues et avec douche !!! Ça se termine bien souvent avec Jean-Claude à la place d’un douanier ou d’un policier, afin d’écrire plus vite que le préposé … Il n’y a qu’en Afrique que l’on peut voir ceci. Beaucoup de palabres pour les faire rire et faire accepter notre carnet ATA (passage en douane du véhicule) ce qui nous dispense de payer le laissez-passer touristique. Pas toujours évident car les imprimés légaux internationaux ne sont guère connus ici et manquent de clarté. Entre pays sortant et pays entrant deux heures sont nécessaires.

 Profitons également de l’accueil des douanes pour passer la nuit en toute sécurité, car nous nous organisons pour passer bien souvent le soir ou dans les premières heures de la matinée. A proscrire heure de la sieste et heures des repas.

 Contrairement aux idées reçues, l’eau n’est pas un problème. Il y a toujours un forage, un tuyau d’arrosage d’une ville, une station service prête à nous dépanner si nous prenons du carburant. Certes il faut gérer, anticiper et ne pas hésiter à remplir les bouteilles avant de les transvaser dans le réservoir de la cellule (les embouts n’étant pas tous identiques ni standards : accessoires utiles – entonnoir, bouts de tuyau d’arrosage, bout de chambre à air pour faire l’étanchéité, embouts divers achetés chez Leroy Merlin).

 Le Toy souffre parfois sur les pistes, la tôle ondulée, mais avec de la maintenance préventive RAS pour le moment. Nous profiterons certainement d’une prochaine étape dans une grande ville pour le bichonner un peu plus (nous voici déjà à 10 000 Kms en Afrique). Ce qu’il faut gérer c’est « jouer » avec la température extérieure et éviter la surchauffe dans les côtes, les villes et surtout ne pas faire patiner l’embrayage sur les pistes.

 Pour les bivouacs du soir, nous « usons » de toutes les possibilités. Campement, parking d’hôtel, postes de douane ou de police, point de gendarmerie en extérieur, dépôt de site administratif, ONG et super les Archevêchés, Evêchés, missions catholiques (où bien souvent nous pouvons manger le soir). Nous n’avons pas encore essayé les mosquées qui pourtant ne manquent pas et là nous serions sûr d’être réveillés la matin vers 5 heures …

Concernant le périple, Niamey grand marché avec Marie-Christine & Françoise. Visite de l'artisanat local (Touareg bijoux & cuir). MERCI à la famille Rochette pour son accueil chaleureux et sympa. De plus de bons conseils pour nos découvertes des jours suivants.

Marché de Boubon 15 Kms de Niamey (grande animation en cette veille de Tabaski fête du mouton, poteries, céréales, épices, "abattoir" en direct ...), Taxis-pirogues sur le Niger pour le déplacement des personnes, des denrées, des animaux "assommés" avant l'embarquement !!  , hippopotames, marche le long du fleuve, visite d'une "ferme" de spiruline, micro algue complément alimentaire pour mal-nutris.

Visite d'un village sur une île, cultures, maisons, école où l'on nous accueille par un chant de bienvenue (Josiane n'a jamais connu ça dans sa vie d'instit !!), vie globale de l'île (bain des femmes et enfants -ici nul n'est pudique-, lessive, cuisine collective en extérieur, battage du riz ...

Campement KANAZI le soir où nous croisons deux profs d'EPS expatriés, accompagnant leurs élèves. MERCI Vincent et Gilles pour vos Infos et indications routières qui étaient bonnes ...

Quittons NIAMEY (par le seul pont sur le fleuve Niger) après une semaine au NIGER, au milieu d'une manifestation d'étudiants encadrés par la "société civile" qui conteste l'augmentation des salaires des députés et autres fonctionnaires.

Repassons par le Burkina pour poursuivre au Bénin (la piste directe Niger/Bénin étant effectivement en très mauvais état Vincent).

Le "froid" arrive avec l'harmattan (vent sec et froid soufflant du désert saharien : nuit 20° et quand même 30° à la tombée de la nuit).

Réserve de la PENDJARI, deux jours parmi les animaux ( félins -pas vus car savane encore trop haute malgré les brûlis effectués en cette époque) éléphants, babouins, buffles, antilopes, cobes, phacochères, crocodiles, hippopotames...C'est à chaque fois un vrai bonheur mais pas toujours facile de faire des photos.

Autres espèces animales rencontrées "EDDY" et Jean-Claude son beau-père venus effectuer des clichés aériens (ULM para moteur) de la réserve.

Si tu nous lis EDDY, sache que les croco et les oies de Guinée s'interrogent encore en voyant ta manche à air "artisanale" que tu as oubliée.

" AMIS  éléphants " à l'avenir merci de marcher en dehors des pistes ...à cause de vos grosses papattes elles sont défoncées et les suspensions n'aiment pas ça (trous équivalents à un seau de 15 litres).

De ci de là au menu : jus d'hibiscus, viande de chèvre -sauce piment-, agouti (rat de la brousse), bosse de zébu, fromage Peulh de vache, tô sauce feuilles de baobab. Nous n'avons pas encore osé goûter aux criquets grillés. Sinon spaghettis, riz, patates douces, pintade, poulet, mouton, porc grillé.

MILLE excuses mais aujourd'hui pas de photos car la connexion est vraiment lente. A chacun de parcourir l'album photos Voyage Afrique 3.

http://www.pixum.fr/viewalbum/id/3846056

Continuons vers le Sud du Bénin. OUIDAH en particulier car en coopération avec Melun. 

1 décembre 2008

NIGER : Niamey et ses environs

Avons repris contact avec nos amis français Marie Christine, Stéphane et leurs deux fils à Niamey. Avons participé à une randonnée pédestre afin de découvrir les alentours de la capitale. La rando hebdomadaire des " coopérants " dite des H. Ici pas moins de 900 ONG !! Grace à cela avons découverts les hauteurs de Niamey sur le soir ( température oblige, la marche commence à 17 heures ) Nous étions en retard !! car ici au Niger nous sommes revenus à l' heure française.

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Le lendemain sommes allés cotoyer en brousse les dernières girafes en totale liberté de l'Afrique de l' Ouest. Journée de découvertes inoubliables, tant sur le plan humain qu'animalier.

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De ci de là:

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Demain allons au Grand marché de Niamey. BISES chaudes à Toutes & Tous. Ici entre 35 et 40 et c' est pourtant & encore la saison " froide " pour l'Afrique. Heureusement nous dormons bien, car la température descend à 23/25 la nuit.

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