4 Errances Africaines
YAKO, le 20 novembre 2008. BURKINA FASO
Sommes arrivés hier après-midi à YAKO, 110 Kms au nord-ouest de Ouagadougou, par une piste. Avons travervé la frontière Mali/Burkina sans encombres et avec beaucoup d'annecdotes (douaniers, policiers qui tous voulaient "visiter" la maison qui roule).
Sommes dans la cour de l'association Emaüs Afrique. Point indiqué par la police locale, pour un campement sécurisé.
Ville avec une seule rue "en goudron", la nationale et le restant en latérite (comme la majorité ici) Nous ne sommes plus des "blancs", pas encore des noirs mais certainement des rouges ...La poussière rouge il y en a partout.
Sommes déjà admis dans la rue. Avons "dîné en ville" hier avec des gens du pays et des coopérants étrangers (français, canadiens, québécois ...) travaillant pour Emaüs.
Vue depuis l'échelle de notre "maison"
Une des scènes quotidiennes de la rue !! femmes préparant des beignets de farine de haricots. Ici chacun vend ce qu'il peut et surtout ce qu'il a ...
Nous nous sommes même fait cirer les chaussures (c'est la première fois et ce n'était pas du luxe) par MOUSSA, un jeune orphelin. 100 FCFA ! à vous de diviser par 655,957 pour la correspondance en €.
Titounette est partie, avec une voisine, sur la mobylette (Josiane 55 Kg, devant Hélène 120 Kg + un sac de patates douces ... c'était à voir mais n'avons pas osé photographier). But de l'épopée: l'orphelinat qui s'occupe d'une trentaine d'enfants de 1 jour à 2 ans. Lieu poignant et sans commentaire !
Petit résumé des jours précédents
Auparavant, avons passé quatre jours à BAMAKO, où vit plus de 30% de la population du MALI. Capitale à voir une fois (c’est noir de monde !!!) Pollution, circulation, moustiques, population qui déambule, « petits vendeurs », « grands quémandeurs », parfois arnaqueurs, souvent bonimenteurs et peut-être chercheurs « d’histoires » envers le « toubab ». Il faut rester ferme sans montrer la moindre agressivité et ça passe ….
Sommes contents le dernier soir de dormir devant le GOUVERNORAT, gardés par des paras regardant la télé dans le poste de garde
Arrivons à SÉGOU, sur la route du Pays DOGON. Passons 2 nuits dans la cour d’un hôtel tenu par 2 frères libanais / maliens (double nationalité depuis 3 générations). Ambiance formidable et détendue. Sur leurs conseils, allons entre autre sur le barrage de Markala (à 30 Kms de Ségou). Barrage sur le fleuve Niger érigé de 1934 – 1947 par les esclaves lors de la colonisation. Amertume du passé, mais également fierté présente, car le fleuve (1 km de large en saison basse, actuellement) est ainsi régulé par l’irrigation. Au détriment des pays en aval (Niger et Nigeria par exemple). Ici aussi la « guerre » de l’eau existe.
Grâce à nos amis libanais et nos questions, nous essayons de comprendre encore un peu plus le continent africain. Que faire pour sa progression (ou surtout ce qu’il ne faut pas faire ….).
Sommes toujours en bonne santé et avides de continuer ces découvertes de chaque instant.
Visitons un atelier : le Ndomo, d'impression de coton artisanal (argile, plantes tinctorales). Suivons de plus une initiation au dessin (symboles Dogon).
Route à travers le " grenier du Mali " : mil, millet, sorgho, riz.
Marigots, lessives, fabrications de briques en terre, rizières, passge d'un bac, pour arriver à Djenné (la plus ancienne mosquée du Mali, en banco ... et de plus un lundi jour de marché).
Proverbe africain ( inventé par nous-même ) Au pays Dogon, même s'il y a " petit incident " tout est bon ...
Pour finir un vrai proverbe africain cette fois : " Au lieu de donner un poisson à quelqu'un, il faut lui apprendre à pêcher ".
Pour ceux qui sont friants de photos, un bonus:
Messages à l'entrée des villes :
Messages personnels :
1 / MERCI aux " Bourlingueurs " Gwendolyne et Marc. Pour nous avoir donné l'idée de tracer une ligne autour du TOY afin de délimiter notre espace vital, quand les " spectateurs curieurs " arrivent en masse. Ca fonctionne plutôt bien.
2 / Nous remercions " en masse " les lecteurs et commentateurs du blog, qui nous écrivent par Courriel.
3 / Les 4 " chamos " nous nous servirons de votre adresse postale courant décembre et bien sûr passerons au retour. BISES
4 / Géry, j'espère que tu as pu accéder à l'ordinateur ... En tous cas c'est sympa pour le dialogue sur Skype ( 44 minutes et gratos ... extraordinaire à 8000 Kms de distance)
Fin du 4 éme Blog.