Ouagadougou et Niger ensuite certainement ...

Petit retour en arrière : nous aurons parcouru 1570 Kms au MALI en 9 jours. Température moyenne entre 25° et 35°.

Ce que nous avons aimé : les relations avec la population –autorités comprises-, les boubous colorés, les sourires de tous, la facilité d’hébergement, le fait de retrouver une « petite » bière le soir (650 FCFA les 60 cl), les villages traversés en particulier l’accueil reçu dans un village Peulh, la diversité des ethnies, la lutte engagée contre le sida et pour l’éducation des enfants.

Ce que nous n’avons pas apprécié et ce qui nous a choqué : l’état des routes et des pistes, la poussière de latérite, les « guides » du Pays Dogon, les enfants réduits à demander nos déchets, la «  déperdition » de la langue française.

Sommes aujourd’hui dimanche 23 novembre 2008 à Ouagadougou pour 3 nuits dans l’enceinte de la Fraternité (Quartier des Saints et de la cathédrale) Super bivouac tranquille + eau pour les baroudeurs et possibilité de repas chez les Sœurs dominicaines 2000 FCFA par personne, soupe comprise !!, Attendons lundi pour obtenir nos Visas d’entente pour les Pays suivants.

Quelques exemples de publicités sur les murs:

Art naîf mais combien africain !!! constat de chaque instant.

Et toujours (et tant mieux) les scènes de la rue:

Rencontrons de très nombreuses personnes de milieux associatifs et humanitaires de tous bords. Que serait le BURKINA sans ces soutiens ?. Parrainages d’enfants, coopératives féminines « beurre de Karité » tissage …actions sanitaires, sociales, éducatives, nutritionnelles, adduction et forages d’eau …

Nous nous « imprégnons » donc de la mentalité Burkinabé avant de continuer vers les Réserves animalières.

Au hasard de nos balades dans Ouaga, sympathisons avec un couple suédois (May et Christian) May est seule depuis 2 mois dans un village de brousse afin de réaliser un documentaire sur la condition féminine au Burkina. Nous verrons certainement ce film en présentation l’an prochain au Festival du Documentaire de Biarritz. « A ne pas manquer les copains ».

Rencontrons également Marie-Christine, lors de nos courses (accident de caddie !!). Elle et son mari vivent à Niamey (NIGER). Nous « profiterons » de ses éclairages sur ce pays pour y faire une incursion (les voyages forment la jeunesse… nous n’en sommes plus à quelques détours et nous aurons à coup sûr un aperçu sur ce Pays Touareg).

Si tu nous lis, Marie-Christine, nous arrivons et encore MERCI pour ta convivialité première.

Halte du soir, sur la route du Niger à Koupéla, archevêché mission catholique Centre Zacharie (sécurisé, eau et en centre ville pour repas du soir). Cyber à proximité.